En cette journée électorale Américaine, le quotidien américain The New York Times (NYT) fait face à un grand défi. Depuis lundi, l’équipe technique du NYT, regroupée sous le nom <<NYT Tech Guild>>, est en grève, réclamant une augmentation salariale annuelle de 2,5 % et le maintien de l’entente de télétravail imposant deux jours en présentiel. Cette équipe est essentielle pour le soutien logiciel et les analyses de données, particulièrement lors des pics d’achalandage comme ceux observés lors des élections.

Face à cette situation, le PDG de Perplexity AI, Aravind Srinivas, a proposé de fournir les services d’intelligence artificielle de son entreprise pour pallier l’absence de l’équipe technique du grand journal.

Cette offre a été faite en réponse à une publication sur X par l’éditeur en chef, AG Sulzberger, qui a critiqué les actions de la NYT Tech Guild, soulignant du fait même de l’importance du journalisme le jour des élections.

Perplexity AI, une entreprise évaluée entre 2,5 et 3 milliards de dollars américains, a proposé son aide pour s’assurer que la couverture essentielle du NYT soit disponible pour tous durant cette période. Cette offre a été perçue comme une tentative de briser la grève.

Il est important de noter que Perplexity AI a déjà eu des différends avec le New York Times par rapport a l’utilisation de ses contenus pour entraîner ses modèles d’IA.

Malgré cela, l’offre de Perplexity pourrait être vue un geste de réconciliation dans un contexte ou il y a des tensions croissantes entre les entreprises de médias et les grandes entreprise de services d’IA.

Cette nouvelle réalité à laquelle les entreprises et le personnel devront faire face est un défi auquel les entreprises, le personnel et les lois devront s’adapter.

La question reste de savoir si nous aurons le courage de modifier nos lois pour éviter que l’IA ne soit utilisée de manière à nuire aux droits des travailleurs.