Une révélation surprenante

Lors d’une enquête parlementaire, Facebook (Meta) a admis que l’entreprise collecte et utilise les photos, publications et autres données publiques de tous les utilisateurs adultes australiens pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle. Cette révélation a été faite par Melinda Claybaugh, directrice mondiale de la confidentialité chez Meta.

Pas d’option de retrait pour les Australiens

Contrairement à leurs homologues européens, les utilisateurs australiens n’ont pas la possibilité de refuser cette collecte de données. En effet, Meta offre une option de retrait aux utilisateurs de l’Union Européenne, principalement en raison des lois strictes sur la protection de la vie privée en vigueur dans cette région.

Bien que Meta affirme ne pas collecter les données des comptes appartenant à des mineurs de moins de 18 ans, le doute subsiste. Les photos d’enfants publiées sur les comptes de leurs parents sont susceptibles d’être utilisées, et il n’est pas clair si les données des utilisateurs actuellement adultes, mais qui étaient mineurs lors de la création de leur compte, sont également collectées.

Pourquoi cette pratique ?

Meta justifie cette collecte massive de données par la nécessité de disposer d’une grande quantité de données pour créer des outils d’IA « flexibles et puissants ». L’entreprise soutient également que cette approche permet de développer des produits plus sûrs et moins biaisés.

Cela met en évidence les différences au niveau de la protection de la vie privée entre les différentes régions du monde. Elle soulève également des questions sur la nécessité de mettre à jour les lois sur la protection des données, particulièrement en Australie.

Conclusion

Il est donc d’une importance de rester vigilants quant à l’utilisation de nos données personnelles en ligne. Elle souligne également le rôle crucial que jouent les gouvernements dans la protection de la vie privée des citoyens à l’ère numérique.